Depuis 2007, nous invitons un artiste, cinéaste à investir le Laboratoire, à considérer cet outils, ces techniques comme cadre de réflexion et expace de travail.
L'enjeu de ces résidences porte autant sur la production d'une oeuvre que sur la rencontre entre une proposition artistique, un espace de travail et une technique.
Les règles du jeu:
-habiter le Labo pendant 2 semaines
-Créer une interaction avec les utilisateurs (Workshops)
-Faire évoluer le Labo
Les résidences sont ponctuées par des Ecrans Test qui restituent le travail en cours des artistes invités.
Au printemps 2010, nous accueillerons Rose LOWDER et la JK Optical Printer pour une résidence en deux temps.
Invitation autour de son projet de film inachevé
Du 12 au 17 avril, puis en juin 2010
Née de parents anglais à Miraflores (Pérou) en 1941, Rose Lowder étudie les arts plastiques à Lima, puis à Londres. Elle y réside entre 1964 et 1972 où elle travaille en tant qu’artiste plasticienne et monteuse dans l’industrie du cinéma. A la fin des années 70, elle s’installe en France et commence à s’intéresser plus spécifiquement aux aspects visuels du médium cinéma.
Elle réalise ainsi ses premiers films expérimentaux. Depuis Roulement, rouerie, aubage en 1978, elle a réalisé une quarantaine de films, tous en 16mm et pour la plupart auto produits. Mais, il y a quelques années, Rose Lodwer revenait de Chine avec des images 16mm qu’elle voulait retravailler avec sa tireuse optique, travail à ce jour inachevé.
Une tireuse optique, ou truca, permet en plus du tirage normal, d’effectuer des trucages ou de passer d’un format à un autre (gonflage S8 en 16 mm par exemple). Depuis 2008, le Labo de Mire est à la recherche de cet outil indispensable. En avril, Rose Lowder cède généreusement sa tireuse optique au laboratoire de Mire en échange d’une période de résidence pour finaliser son film.
ECRAN TEST de Rose Lowder
Jeudi 15 avril 2010 à 18h30 à mire
QUIPROQUO de Rose LOWDER
1992 / 16 mm / coul / sonore / 13' 00
Musique de Katie O'Looney.
Méditation visuelle et sonore sur la rencontre entre la nature et le développement des processus techniques reposant sur une technologie sociale et industrielle. Réflexion portant autant sur le film que sur le réel représenté sur l'économie des moyens mis en oeuvre au regard de ce qui est véhiculé.
Quiproquo propose un «discours filmique» sur l'équilibre à trouver, les contraintes et les possibilités, la beauté et la tragédie du monde, avec en arrière-plan, une opposition aux choix dominants de la société actuelle.
Ce film a été tourné entre le nord du Mont Ventoux et Berre l'Étang. Structuré dans la caméra selon le procédé utilisé à d'autres fins dans Impromptu.
Dans la limite des places disponibles
